Une des missions de l’avocat : représenter les mineurs
Nombreux sont les mineurs ayant des soucis avec le système judiciaire et qui encourent des peines.
C’est leur droit de se faire assister par un avocat.
La nomination de l’avocat
Le mineur qui est poursuivi a le droit d’être assisté par un avocat, cela constitue une obligation légale. L’avocat peut être nommé soit par le Juge des enfants, le procureur, les tuteurs ou les parents.
Dans le premier cas, il s’agira d’un avocat commis d’office, c’est-à-dire, un avoué qui appartient au barreau et choisi par la juridiction compétente.
Tout comme les adultes, les mineurs ont le droit et le privilège de se défendre et de faire valoir leurs prérogatives.
Les responsables peuvent éventuellement effectuer leurs recherches dans l’annuaire des avocats pour trouver un professionnel compétent.
Le rôle de l’avocat
Défendre un mineur est bien différent et plus complexe que défendre un adulte.
De ce fait, l’avocat se doit d’être pédagogue et empathique. Il doit posséder les capacités d’écoute, de patience et de calme envers le mineur.
L’avocat a pour rôle de délivrer les informations relatives au procès, accompagner son client dans les démarches administratives et judiciaires, lui donner toutes les explications et surtout, veiller à ce que ses droits soient respectés et être son porte-parole.
L’avocat est tenu par le secret professionnel et ne doit en aucun cas divulguer des informations sans le consentement du mineur.
La rémunération de l’avocat pour mineurs
Lorsque c’est le mineur qui a fait la demande d’accompagnement, les consultations juridiques sont en général gratuites.
La gratuité n’est plus d’actualité dès lors que la démarche de recherche d’avocat a été faite avec les représentants légaux ou les tuteurs : ces derniers rémunèrent l’avocat selon la convention d’honoraires que les parties ont librement fixée.
Cependant, si la situation financière des parents ne le permet pas, les services de l’avocat sont rémunérés par l’aide juridictionnelle.