Alors que la question de l’orientation scolaire constitue souvent une énigme pour les enfants ainsi que leurs parents, la profession d’avocat quant à elle résulte généralement d’une véritable vocation.
Toutefois, l’exercice du métier d’avocat est soumis à l’accomplissement d’un long parcours universitaire au cours duquel il convient de ne jamais se décourager afin de surmonter tous les obstacles qui se dressent sur le chemin conduisant au Barreau.
C’est pourquoi, il nous appartient de décrire l’intégralité des études inhérentes à la profession d’avocat en nous imposant l’objectif de la clarté au regard de la complexité de la voie à suivre.
Tout d’abord et contrairement aux idées reçues, il est important d’indiquer que les élèves titulaires d’un baccalauréat scientifique obtiennent de meilleurs résultats que leurs camarades issus des séries littéraire ou économique et social.
En effet, l’exercice de la profession d’avocat nécessite la mise en œuvre d’une grande capacité de structuration dichotomique des idées pour laquelle la pratique antérieure des mathématiques est un atout indéniable.
Dès lors au terme de l’obtention d’un baccalauréat général ou technologique et dans l’optique de devenir avocat, il faut intégrer une des nombreuses Facultés de Droit réparties sur le territoire hexagonal dont les plus réputées sont certainement celles de la Sorbonne et d’Assas situées à Paris.
Ensuite, il s’agit d’obtenir un premier diplôme intermédiaire qualifié de Licence de Droit qui sanctionne la réussite de trois années universitaires qui sont entièrement suffisantes pour prétendre au métier de juriste mais absolument pas celui d’avocat.
Par ailleurs afin d’envisager l’idée de marcher sur les pas de Georges Kiejman ou Gilbert Collard, la Loi n°71-1130 du 31 Décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques impose la possession d’une Maîtrise de Droit (Master 1) audits prétendants.
Néanmoins en pratique depuis la mise en place de la réforme Licence-Master-Doctorat (LMD), la plupart des étudiants se dirigeant vers la profession d’avocat réalise une année supplémentaire en Master 2.
En conséquence à l’issue de ce parcours universitaire long de quatre ou cinq années, il est temps d’envisager plus précisément le concours permettant d’accéder à la profession d’avocat.
Ainsi fort de son diplôme de Master 1 ou de Master 2 en Droit, l’étudiant doit déposer un dossier au sein de sa Faculté de Droit avant le 31 Décembre de l’année précédent celle au cours de laquelle il entend présenter le concours d’avocat.En ce sens, plusieurs épreuves écrites puis orales ponctuées par un grand oral permettront aux plus performants d’entre eux, d’intégrer un Centre Régional de Formation Professionnelle d’Avocats.Ainsi, il s’agit d’une formation complémentaire d’une durée de 18 mois s’articulant autour de trois périodes fondamentales : 6 mois de projet pédagogique individuel, 6 mois d’enseignements fondamentaux et 6 mois de stage en cabinet d’avocats.Or malgré les nombreuses années d’études suivies et la réussite de plusieurs examens, l’exercice de la profession d’avocat est soumis à une dernière épreuve destinée à l’obtention du Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat.Enfin pour conclure ce marathon et entamer une brillante carrière d’avocat, il s’agit de prêter serment : « Je jure, comme avocat, d’exercer mes fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité ».