La loyauté et la déontologie dans le métier d’avocat
En tant que spécialiste du droit, l’avocat cumule plusieurs fonctions, dont celui de conseiller juridique et de représentant.
Mais le métier d’avocat est également exercé selon une loyauté et une déontologie stricte.
L’avocat, un conseiller assermenté
Le métier d’avocat est une fonction qui impose le respect d’un certain nombre de règles déontologiques.
La profession est d’ailleurs exercée selon la loi du 31 décembre 1971 et du décret du 27 novembre 1991 qui encadre le métier d’avocat.
Ainsi, la profession regroupe les cabinets individuels, les avocats salariés, les grands cabinets, ainsi que les avocats collaborateurs.
Le spécialiste du droit qu’est l’avocat a donc prêté serment d’exercer ses fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité. La déontologie de ce conseiller juridique est de ce fait sanctionnée par le Conseil de l’Ordre des Avocats.
Le respect du secret professionnel
Quel que soit le conseiller que vous choisirez dans l’annuaire avocat, celui-ci sera dans l’obligation de garder le secret absolu dans les rapports avec ses clients.
Il doit par conséquent veiller à ce que la confidentialité des échanges soit rigoureusement respectée. C’est la raison pour laquelle l’avocat ne peut dévoiler aux tiers les confidences et secrets reçus de ses clients.
Cela constitue une condition essentielle pour une réelle défense des intérêts du citoyen ou de l’entreprise. Il en est de même pour les correspondances entre l’avocat et ses confrères ; que ce soit les notes d’entretien ou les autres pièces d’un dossier confidentiel. Elles sont toutes couvertes par le secret professionnel.
La loyauté de l’avocat
La loyauté fait également partie des valeurs que l’avocat doit scrupuleusement respecter. Un avocat ne peut pas s’occuper à la fois de deux parties ayant des intérêts différents ou opposés.
Il est également dans l’obligation de ne pas traiter une affaire qui irait à l’encontre de l’un de ses anciens clients, si les informations dont il dispose sur celui-ci peuvent porter préjudice au recours de cet ancien client dans le cadre d’une nouvelle instance. Toutefois, l’avocat se doit de communiquer à la partie adverse ses pièces et conclusions, pour parfaire le bon déroulement des procédures, favoriser le débat, et par là même, aller dans le sens d’un procès équitable.